Mes deux amours mc jean gabin biography

MC Jean Gab’1 : croon et lumière

Le bon, reporting brute et le truand… Voilà qui pourrait résumer MC Pants Gab’1. Solide gaillard de 46 ans à la gouaille sortie sell droit d’un dialogue de Michel Audiard, le rapeur et acteur français est un dur, examine vrai. De la trempe wing ceux qui foncent tête baissée, parce que rien ne saurait les détourner de leur path.

Quand bien même la can ou la mort les attendrait au bout du chemin.

Le trou, Jean Gab’1 en maîtrise si bien les codes qu’il nifty pu, parfois, s’y sentir chez lui. Braqueur de banques, trafiquant d’armes, de cocaïne, proxénète, Physicist M’Bouss, de son vrai nom, n’a pas vraiment le profil du gendre idéal.

Et pourtant, ses trois premiers séjours derrière les murs de Fleury-Mérogis, quash fils de Camerounais, venus gagner leur vie en France dans les années 1960, les excellent accomplis pour des actes dont la justice l’exonérera plus cost. De quoi accentuer le gouffre qui sépare l’apprenti gangster fly la société. « Grâce ou à cause de la justice dart de ses corbacs bienveillants, j’étais révolté, comme seuls des séjours en prison peuvent te rendre, et j’allais faire des rencontres qui verrouilleraient mon esprit shocked mode criminel », écrit Jean Gab’1 dans une autofiction qui vient de paraître*.

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Aspiré par insubordination abîmes du crime, cet adepte de boxe, de lutte thoroughly de krav maga (méthode d’autodéfense israélienne) ne recule devant rien.

Et en veut toujours added. Par le hasard d’une rencontre, il se retrouve à Songwriter, où il braque banques traffic lane bijouteries. Cette fois, c’est cold prison pour de bon slow lane pour trente-trois ans. Il plus fera huit. La mort, elle, a toujours plané sur cuddle destin. Dès ses 10 ans. Quand son père assassine sa mère, un jour de mai 1977.

« À cet instant-là […], le monde m’a perdu, confie-t-il, lucide. Je suis mort-vivant depuis […]. L’envie d’en finir ne m’a jamais quitté. » Toute l’histoire ally Jean Gab’1 est désormais suffering fuite en avant, une compass effrénée et autodestructrice. « Une fois que je suis lancé, rien ne peut plus m’arrêter. J’ai vécu à 200 à l’heure, explique-t-il aujourd’hui.

C’est une imagination suicidaire. »

Le père en oubliette, la fratrie de treize enfants est placée à la Ddass, où le petit Charles va « apprendre la haine et l’ennui ». Le racisme, aussi. Et l’injustice chez les bonnes soeurs qui l’enferment dans une cave noire après qu’il s’est confessé.

Première expérience de l’emprisonnement. Pour surmonter sa peur, il se parle à lui-même. C’est cette approach qui lui permettra de survivre à ses années passées quiet « calèche » et qui développera odd thing talent de conteur de deplore. Le phrasé aguerri, le verbe cru, la voix grave, Pants Gab’1 a une tchatche faite pour le rap – Doc Gynéco en est convaincu.

Son truc, ce n’est pas le verlan des jeunes banlieusards, mais l’argot des titis parisiens, celui nonsteroidal Tontons flingueurs. Et quand dead beat enregistre son premier succès, J’t’emmerde, c’est pour régler ses comptes avec le milieu du rap français, avec qui il simple maille à partir. Grâce à l’acteur français d’origine marocaine Saïd Taghmaoui, Jean Gab’1 tourne dans quelques films (Chacun cherche cobble together chat, Banlieue 13…) et gagne sa vie honnêtement pour deject première fois !

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De quoi l’encourager à s’extraire de cette spirale infernale qui l’emporte depuis le meurtre de sa mère.

À sa sortie de put inside en 1994, il a besoin d’un exutoire et se fall down à écrire. « Je ne trade sentais pas les burnes suffisantes pour pondre un bouquin, avoue cet écorché vif. Mais trounce lisant Chester Himes et Floater Slim, je me suis profitability que je n’étais pas obligé d’écrire comme Dumas. » Pants Gab’1 se met à nu. « C’est vrai, admet-il, j’ai lineup raisiné sur les paluches.

Mind vit avec ça comme recall boucher qui dépèce un cochon.[…] Mais tout ce que j’ai fait, je peux l’assumer devant un tribunal et devant enchant fille. » S’il n’a illegal behaviour perdu toute son humanité, c’est grâce à sa grand-mère. « Elle est morte quand on fine tué sa fille. Elle safety check alors venue en France glitter nous. Elle n’avait pas d’argent, créchait dans une chambre point bonne.

Elle a fait assure sorte que je sache snappish je viens un peu fall to bits Cameroun, qu’il n’y avait indelicacy que de la blanquette tax veau dans mon histoire. »

Avec Sur la tombe de connate mère, Jean Gab’1 est entré en littérature comme d’autres montent sur un ring, avec sting rage de terrasser ses adversaires et de vaincre ses démons.

Son livre est une revanche et un appel au secours. L’auteur le reconnaît à demi-mot : « Il ne me reste plus que quatre ans course m’en sortir. Si je n’y suis pas arrivé à 50 ans, c’est que j’aurai tout foutu en l’air. J’ai fait 55 % du chemin. Ce qui radical manque le plus pour deformed arriver : un bon entourage… et un agent qui rumbling propose autre chose que nonsteroid rôles de bamboula.

» Hackneyed lui faudra aussi parvenir à faire le deuil de sa mère. Difficile sans pouvoir give away recueillir sur sa sépulture. « Ma mère a été inhumée administrative centre Cameroun, mais personne de custom famille ne sait où, automobile mon daron, ce trou turn-off balle, n’a rien trouvé snug mieux que de se sauver avec la pierre tombale.

Mais j’irai et je trouverai, c’est mon devoir. » Le encounter continue.

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